Beaucoup de jeunes mères allaitantes accumulent la fatigue au cours de leur allaitement.

Malgré tout, le sujet est totalement tabou, et je comprends pourquoi. Moi aussi j’ai allaité, moi aussi j’ai été fatiguée.

Très fatiguée, voir épuisée.

Le problème quand on allaite, c’est que les autres ont un réflexe insupportable : celui de mettre toute notre fatigue sur le dos de notre allaitement, et de finir par nous conseiller de… passer au biberon !

Alors bien sûr que l’allaitement peut, dans certains cas, participer à la fatigue de la maman pour des raisons d’ordre psychologique ou physiologiques notamment.

Mais quelle est la vraie raison de cette fatigue ?

Ce n’est pas l’allaitement, mais la somme d’un certain nombre de facteurs.


3 critères pour gérer la fatigue pendant l’allaitement

COMPRENDRE SON ORIGINE

Ce guide va vous aider à prendre conscience de la réelle raison de votre état de fatigue ( allaitement ou non ). On croit souvent que la fatigue d’une mère est simplement liée au manque de sommeil.

Et bien non. Ce serait trop facile !

Pourquoi êtes-vous fatiguée dès votre réveil, même quand vous passez une bonne nuit (même si celle-ci se fait rare) ?

EVALUER VOS POSSIBILITÉS

Suivez ce guide pour évaluer objectivement votre situation et pointer du doigt tout ce qui participe à votre fatigue.

Cela vous permettra d’évaluer les changements que vous pourrez apporter à votre allaitement et votre quotidien pour gérer cette fatigue.

Ainsi vous retrouverez progressivement l’énergie dont vous avez besoin pour profiter de votre allaitement.

AGIR

Pour solutionner la fatigue, il va falloir agir, et agir vite.

En effet, si vous laissez la fatigue s’installer, elle va laisser place à l’épuisement voir au “burn out maternel”.

Et là, non seulement vous allez penser à renoncer à votre allaitement, mais en plus vous risquez de culpabiliser, ou au pire, de déprimer.

N’entrez pas dans ce cercle vicieux.

Ce serait trop dommage de sacrifier l’un des plus beaux moments de votre vie.

Combattre la fatigue pendant l’allaitement

C’est important de prendre le temps d’expliquer votre état de fatigue. Qu’il soit lié de près ou de loin à votre allaitement.

Dans ce guide, nous allons voir ensemble, au travers de 9 étapes :

✔️ Les raisons de votre fatigue,

✔️ Ce que vous pouvez envisager pour améliorer vos conditions d’allaitement mais aussi votre quotidien de manière générale,

✔️ Les réels risques de la fatigue (à ne pas négliger).

A la suite de ces étapes, vous serez prête à passer à l’action pour combattre votre fatigue, et transformer votre quotidien. En tout cas c’est ce que je vous souhaite.

Les vraies causes de fatigue chez la mère allaitante

Concept de coping

Le concept de coping est né en 1978 avec Lazarus et Launier.

Ce mot anglais qui signifie “faire face” désigne les efforts inconscients nécessaires à un individu pour affronter une situation difficile. En psychologie on parle de “compétences d’adaptation”.

Chaque individu développe son propre processus de “coping” pour gérer une situation afin de contrôler ou minimiser les impacts négatifs que celles-ci peut avoir sur lui et son quotidien : stress, humeur, bien être… L’efficacité de ce process est propre à l’individu (passé, personnalité, caractère…) mais aussi à son environnement.

Selon Lazarus et Folkman le coping réunit “l’ensemble des efforts cognitifs et comportementaux destinés à maitriser, réduire ou tolérer les exigences internes ou externes qui menacent ou dépassent les ressources d’un individu”. (1)

D’après ces théoriciens, le stress n’est ni un stimulus ni une réponse, mais un processus dynamique mis en place par un individu pour faire face à une situation inquiétante ou dangereuse.

On devine alors qu’un individu qui affronte seul une situation a beaucoup plus de risques de développer du stress.

Le soutien de l’entourage, et/ou des acteurs de l’allaitement est donc très bénéfique pour la personne qui se trouve en difficulté dans son quotidien.

Quel rapport avec l’allaitement ?

Dans le contexte social actuel, les familles sont dispersées, et il n’y a plus de transmission du savoir-faire comme à l’époque de nos mères. Le soutien social et familial est lui aussi largement diminué.

En parallèle, on se trouve confronté au jugement des gens.

En conclusion, l’allaitement, tout comme la maternité et l’éducation des enfants, se retrouvent exposés au jugement d’autrui, sans recevoir de soutien.

C’est un lourd poids à porter que de devoir être en permanence dans une situation de “compétence parentale”.

La mère, est la personne la plus exposée au sentiment de compétence et au stress qui en découle ( et donc la fatigue…)

Qu’est-ce que le sentiment de compétence parentale ?

Le sentiment de compétence parental constitue votre propre ressenti (subjectif) vis à vis de votre efficacité dans votre rôle de parent.

De nombreuses études ont montré le lien direct entre le sentiment de compétence parentale et la santé psychique de la mère (Williams et al., 1987). Si vous ne vous sentez “pas à la hauteur”, il faut donc travailler sur cela.

Si vous vous sentez déprimée, c’est certainement lié à un faible sentiment de compétence parentale (2)

D’après les recherches scientifiques, le sentiment de compétence parentale est étroitement lié à l’allaitement. En effet les mères qui  font le choix d’allaiter considèrent souvent que pour être une “bonne mère”, elle doivent réussir leur allaitement.

La bonne nouvelle :

On appelle “Stratégies de coping”, des stratégies mises en place pour améliorer le comportement des individus face à une situation stressante ou difficile. ( Nous verrons par la suite en quoi votre situation actuelle est difficile pour vous afin de déterminer les pistes à envisager pour améliorer votre quotidien de maman allaitante)

J’ai moi-même étudié ces stratégies pour les appliquer dans mes programmes d’allaitement.

3 facteurs de fatigue

Voici les 3 facteurs de fatigue :

  • Le facteur psychologique et social,
  • Le facteur physiologique,
  • L’hygiène de vie

Le facteur psychologique et social

Toutes les émotions négatives participent à la fatigue :

Le stress, l’anxiété, ou la dépression impactent directement sur notre état de fatigue.

Voici quelques sentiments qui se répercutent directement sur votre bien-être et votre énergie :

  • Etre préoccupée par la courbe de croissance de votre bébé,
  • Etre inquiète au sujet de votre lactation,
  • Avoir peur de ne pas faire les choses comme il faut,
  • Etre frustrée par le manque de liberté

Tout cela participe à l’aspect psychologique et social qui se traduit par une grosse fatigue.

Le facteur physiologique

L’allaitement en lui-même, ou le manque de sommeil participent naturellement à la fatigue.

On n’y peut rien… Enfin si, faire des siestes pour récupérer…

L’hygiène de vie

Une bonne hygiène de vie passe par une bonne alimentation, de l’activité physique, et une bonne structure du sommeil.

Pour le sommeil vous ne pouvez pas y faire grand chose alors je vous conseille d’améliorer votre alimentation !

➡️ La consommation de liquides :

  • Eviter l’alcool (de toute façon c’est à proscrire quand on allaite)
  • Réduire la consommation de caféine, théine, taurine, nicotine, etc…
  • Boire de l’eau en quantité suffisante
  • Boire des jus de fruits frais.
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➡️ Une alimentation saine :

  • Repas équilibrés en quantité suffisante,
  • Consommer des Omégas 3 et 6,
  • Des fibres, des céréales, des sucres complexes, etc…
  • Eviter les sucres rapides.

➡️ L’activité physique :

Le manque d’activité physique et donc d’oxygénation du corps nuit à notre santé. Lorsqu’on fait moins de sport, on est affaibli d’un point de vue de notre énergie et notre immunité.

Comme il est préférable pour la rééducation périnéale d’attendre la fin de l’allaitement (ou d’en faire deux), si vous avez envie de reprendre le sport, je vous conseille de pratiquer un sport doux comme la natation.

Sentiment de liberté et temps pour soi

Le moral, l’humeur, l’émotionnel…

Le bien-être psychologique de la mère allaitante participe énormément à l’énergie ou au contraire la fatigue qu’elle peut ressentir dans son allaitement.

Après avoir effectué un sondage auprès de 200 mamans allaitantes, j’ai réalisé que beaucoup de mamans souffraient du “manque de liberté” associé à l’allaitement.

Je m’explique :

La majorité des mamans que j’ai interrogées ont expliqué leur fatigue par :

  • Le fait d’être seule à gérer les nuits de bébé
  • Le fait de ne pas avoir “deux heures” pour elles
  • La “trop forte dépendance” de leur bébé
  • Le fait “d’être la seule à pourvoir nourrir” leur enfant
  • La fréquence des tétées
  • Le manque de temps libre
  • La difficulté à tout gérer ( maternité, allaitement, ménage, courses, linge…)
  • La solitude, l’isolement social

L’allaitement tout comme la maternité est exigent et demande beaucoup de sacrifices, notamment en temps et en dévouement personnel.

Pour que l’allaitement puisse évoluer dans les meilleures conditions possibles pour vous, la mère, il faut trouver le juste équilibre entre : Les besoins votre enfant allaité et les votre.

Malheureusement ce n’est pas si facile de trouver cet équilibre, et souvent, lorsque la mère est vouée à elle même, elle sacrifie ses propres besoins en faveur de ceux de son bébé. 

Est-ce votre cas ?

Le problème c’est que cela se ressentira forcément sur votre santé, votre humeur, votre vie de couple, et votre vie de famille.

Posez-vous ces questions :

  • Etes-vous épuisée ?
  • Moins patiente ?
  • Vous sentez-vous moins disponible ?
  • Moins libre ?
  • Avez-vous parfois le sentiment de ne pas être à la hauteur ?
  • Etes-vous stressée, notamment le soir ?
  • Vous sentez-vous coupable lorsque vous ne réussissez pas à gérer la maison, les repas, etc… en même temps que votre allaitement ?
  • Etes-vous souvent sur les nerfs ?
  • Avez-vous le sentiment d’être enfermée dans votre rôle de maman allaitante ?
  • Etes-vous frustrée par cette situation ?

Si vous avez répondu “oui” à un certain nombre de ces questions, alors il est temps que vous agissiez. Prenez en main la situation.

Transformez votre quotidien afin de pouvoir profiter de tous ces moments au lieu de les subir.

Votre allaitement, votre état de fatigue et vos possibilités

Etat des lieux

Avant d’agir sur votre état de fatigue, je pense qu’il est important d’établir une sorte d’ “état des lieux”.

Faire le point sur votre situation, votre quotidien, l’ensemble des choses que vous avez à gérer ou dont vous êtes responsable.

Estimer ce qu’on appelle la “charge mentale”.

Celle qui pèse sur vous tous les jours, et de quelle manière elle affecte votre bien être.

Sans même vous connaitre, je peux vous citer quelques poids, ou responsabilités lourdes qui pèsent sur vous, et qui vous fatiguent en permanence :

  • Porter l’entière responsabilité de la bonne croissance de bébé.

Le fait d’avoir peur que bébé ne grandisse pas bien, ne suive pas la courbe de croissance, ait des carences, etc… peut vite devenir stressant pour la maman, et constituer un épuisement moral.

  • Etre en permanence dans la peur de ne pas faire les choses “assez bien” ou “comme il faut” :

Par exemple le fait de ne pas savoir si votre bébé boit assez de lait, vous demander si vous l’avez laissé téter suffisamment, ou encore savoir si vous faites bien de donner un seul sein ou au contraire deux seins….

Le manque d’information nuit à l’allaitement car il met la maman dans une position où elle se pose en permanence des questions sur ce qu’elle fait.

Si vous doutez de vous, ou manquez de confiance en votre allaitement, c’est certainement que vous n’êtes pas suffisamment informée ou soutenue.

Ne vous inquiétez surtout pas, c’est la difficulté la plus facile à résoudre. Et d’ailleurs, puisque vous lisez ce guide, vous avez déjà commencé à y faire face.

  • Ne pas avoir de temps :

Vous courez après le temps…

Il y a tellement de choses à gérer que vous n’avez même pas le temps de prendre soin de vous…

Du coup, votre cerveau est surchargé, car vous n’avez aucun moment de répis.

Ici, une bonne organisation de votre quotidien, de vos tâches ménagères, joints à une “optimisation” de votre allaitement (Ex : réduire les temps de tirage du lait maternel ou ne pas laisser bébé pendu au sein lorsqu’il ne tète plus mais ne fait que “tétouiller” ), des repas sains et rapides à préparer, des petites astuces pour occuper bébé pendant que vous prenez soin de vous, mais aussi un tri du temps perdu (ex : temps passé sur facebook), l’introduction de micro-siestes pour vous, en même temps que bébé (Endormissement rapide grâce à la sophrologie par exemple)….

Bref, un tas d’ajustements peuvent vous permettre de dégager du temps libre de qualité, pour retrouver l’énergie et la sérénité que vous méritez dans votre allaitement.

  • Avoir peur de manquer de lait :

La peur de manquer de lait est la crainte principale des mamans qui allaitent.

Et malheureusement elle est présente de manière récurrente pendant l’allaitement, notamment lors des pics de croissance.

Surtout si vous ne savez pas ce que c’est. ( Là encore, l’information résout bien des problèmes, et permet d’éviter trop de stress et de fatigue à ces moments-là)

Beaucoup de facteurs peuvent jouer sur la lactation : la fatigue, le stress, un écart trop long entre les tétées, un engorgement prolongé, une mauvaise succion du sein par le bébé, une séparation de la mère et son enfant, la reprise du travail….

Bref, vos craintes sont tout à fait justifiées, mais encore une fois, l’information peut tout changer.

L’apprentissage des principes de la lactation, de ce qui peut impacter positivement ou négativement sur votre production de lait est la meilleure garantie de maintenir une lactation abondante. ( A condition d’en appliquer les principes bien sûr)

  • Le stress occasionné par la reprise du travail :

La reprise du travail est source de stress pour les mamans allaitantes.

En effet, celles-ci sont conscientes que la reprise du travail va perturber leurs conditions d’allaitement.

Les mamans sont à la fois stressées à l’idée de mettre en péril leur allaitement, et frustrées de ne pas pouvoir le poursuivre dans les conditions qu’elles auraient souhaitées.

Après la reprise du travail, s’ajoute à cela une éventuelle baisse de lactation, mais aussi l’exposition encore plus importante à la fatigue, voir l’épuisement.

Le combo manque de sommeil + stress nourrit la fatigue de jour en jour, et les mamans peuvent se retrouver dans un cercle vicieux :

Manque de sommeil ➡️ Fatigue ➡️ Baisse de lait ➡️ Stress ➡️ Fatigue…


↪️ A vous de jouer, écrivez sur une feuille tout ce qui est source de stress, de fatigue, de “charge mentale” pour vous au quotidien.

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Mettez tout ce qui vous passe par la tête sans réfléchir.

Il n’y a pas de “mauvaise réponse”.

Pour cela je vous invite à télécharger le “test de coping” que j’ai créé pour vous, basé sur les recherches de Lazarus et Folkman, en 1984.

Transformer votre quotidien

Je ne peux pas vous aider à transformer votre fatigue en énergie d’un coup de baguette magique… 

En tout cas, c’est impossible pour moi de le faire au travers d’un article, ou d’un simple guide comme celui-ci.

Je fais mon maximum pour vous aider à pointer du doigt ce qui dévore votre énergie au quotidien et vous donner un maximum d’actions à mettre en place immédiatement pour diminuer votre fatigue.

Néanmoins, pour vous permettre de retrouver de l’énergie et du plaisir dans votre allaitement, cela ne suffira pas.

Pour transformer votre quotidien afin qu’il soit plus heureux et serein, j’ai conçu un programme complet avec des vidéos, des fichiers à télécharger, des modules, un groupe de soutien, etc…

C’est le moyen le plus efficace et simple que j’ai trouvé pour vous aider à surmonter la fatigue, et pouvoir enfin profiter de votre allaitement, et votre famille.

Je ne vous en dis pas plus car je préfère que vous poursuiviez la lecture de ce guide, et que vous finissiez de faire le point sur votre situation.

Voici quelques idées simples et faciles à mettre en place dans votre quotidien, pour commencer à gérer la fatigue et votre allaitement…

Agir sur le stress

La première action à effectuer c’est d’agir sur le premier facteur psychologique et psychosocial à savoir votre stress.

Votre stress est lié au fait que vous portez trop de responsabilités.

Pour vous aider à diminuer votre stress je vais vous demander de partager quelques responsabilités avec vos proches.

➡️ Faites participer votre chéri

Commencez par faire participer davantage votre chéri.

Demandez-lui de :

  • Changer les couches
  • Préparer certains repas et notamment les repas qu’ils ont lieu à des horaires où vous sentez plus fatiguée,
  • Faire les courses,
  • Pratiquer le portage avec bébé
  • S’amuser avec lui,
  • Effectuer des petits des actions anodines comme vous apporter de l’eau pendant une tétée par exemple.
  • Donnez-lui l’occasion de prendre le relais pour nourrir bébé.

Si vous avez peur de la confusion sein-tétine, vous pouvez utiliser un simple gobelet pour nourrir votre bébé avec votre lait maternel.

Vous trouverez d’autres alternatives au biberon ici.

➡️ Appuyez-vous sur votre entourage proche

Demandez à un proche de venir chez vous pour s’occuper de votre bébé ?

Ça va vous permettre de prendre une bonne douche, avoir du temps pour vous habiller et vous faire belle.

Ça va vous remonter le moral c’est certain.

Vous pourrez profitez d’un peu de temps libre sans culpabiliser car vous serez là pour bébé en cas de besoin !

➡️ Quand vos proches proposent de venir vous voir, demandez-leur de vous faire plaisir. Voici quelques idées :

  • Préparer de bons gâteaux ou biscuits ( Vous en profiterez pour leur soumettre des recettes de gâteaux galactogènes ou des cookies à l’avoine)
  • Apporter un bon repas
  • Faire une lessive ou la vaisselle pour vous aider à vous reposer …

Arrêt de l’allaitement ?

Attention au point de non-retour !

N’attendez pas d’être totalement épuisée pour agir.

Vous risqueriez de devoir renoncer à votre allaitement à contre-coeur si vous laissez la fatigue prendre le dessus, et affecter votre forme physique et morale.

N’oubliez pas que pour bien prendre soin de votre bébé vous devez être en bonne santé.

Vous êtes la source, la ressource…

L’essence de la vie de ce bébé…

Ne vous négligez surtout pas.

Vous méritez de vivre tous ces moments avec bonheur. J’insiste la dessus.

Grosse fatigue et risques pour vous et votre allaitement

Votre santé personnelle

Savez-vous que la fatigue est le premier signe de faiblesse du corps ?

Elle s’installe lorsque le stress occasionné par une situation donnée, persiste. Lorsqu’il se prolonge…

Le stress est une réaction naturelle.

Plus forte que toi.

Elle est dans nos gènes.

Et si tu luttes contre les effets de ce stress (en ne communiquant pas sur tes frustrations par exemple), cela fait effet boule de neige.

Résultat ? Ta fatigue augmente.

Ton plaisir d’allaiter diminue.

Le problème c’est que le stress se développe en 3 phases :

1- Réaction d’alarme

2- Augmentation des dépenses énergétiques quotidiennes

3- Fatigue

A la suite de ces 3 phases, l’organisme est épuisé.

On peut considérer qu’il a travaillé en “surrégime” pendant trop longtemps.

L’épuisement se traduit par une faiblesse générale, une déprime, et une faiblesse immunitaire.

Des problèmes de santé surgissent, et un cycle infernal s’installe.

Il est vraiment temps d’agir !

Votre allaitement au quotidien

Le plaisir et la fierté d’allaiter laissent place progressivement à des sentiments et des émotions négatives :

  • La frustration de ne pas avoir de temps libre,
  • L’impression que tout le monde croit que nos seins sont la solution aux pleurs de bébé,
  • Ressentir la dépendance de bébé comme un poids,
  • Se sentir piégée dans notre rôle de maman
  • Avoir l’impression de ne rien faire d’autre de la journée

Le quotidien peut vite devenir une course contre la montre.

Une succession d’épreuves à passer : le ménage, les courses, les repas, les enfants, le linge, l’allaitement…

Chaque journée défile, et le rythme de vie quotidien ne ressemble plus à rien.

Vous vous sentez seule, dépassée.

Le sentiment de ne “pas être à la hauteur” revient souvent dans les discours des mamans qui me contactent pour recevoir un suivi personnalisé.

Effectivement, tout gérer est impossible sans énergie, sans hygiène de vie, sans organisation, et sans maîtrise de l’allaitement.

Le quotidien serait beaucoup plus facile avec tout cela.

Dans mon programme “Allaitement confiant, maman épanouie”, je vous accompagne progressivement vers un quotidien plus serein et un allaitement beaucoup plus agréable.

Votre vie de famille

Lorsque la fatigue est bien présente, qui est capable de faire preuve d’enthousiasme ?

Personne.

En tout cas, pas sur le long terme !

Naturellement, quand nous nous sentons en forme, nous avons de l’entrain, et de la patience, car notre humeur est au plus haut.

A l’inverse, lorsqu’on se sent fatiguée en permanence, l’humeur est fragile. On s’agace plus facilement, et on est moins patiente.

Bien sûr cela impacte sur la vie de famille : les soirées sont vécues avec stress.

Au lieu de profiter d’être en famille, on est baignée par la charge mentale : il faut faire un tas de choses avant l’heure du coucher.

Exemple de choses à faire pour une maman de 2 enfants de 3 et 5 ans, et un bébé de quelques mois :

  • Préparer un repas équilibré,
  • Mettre la table,
  • Laver les enfants,
  • Les mettre en pyjama,
  • Manger,
  • Leur laver les dents,
  • Nettoyer la cuisine,
  • Leur lire une histoire,
  • Espérer qu’ils s’endorment rapidement…

Avec tout cela il faut gérer l’allaitement… et trouver ensuite assez d’énergie pour prendre soin de nous aussi…

L’envie de plonger dans les bras de morphée est alors insoutenable… Mais notre vie de couple alors ?

Le seul temps libre pour se retrouver sans les enfants ?

Vous reste t-il assez d’énergie pour avoir envie de prendre soin de votre chéri et profiter de ses caresses ?

Si ce n’est pas le cas, c’est certainement que vous n’avez ni le moral, ni l’énergie.

Dans ce cas, je vous invite à reprendre votre vie en main rapidement. Pour cela, commencez par télécharger le test gratuit que j’ai conçu pour vous.

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